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Buchner, Max
Le nommé occupait jusqu' au vingt-neuf Septembre la place d'un vicaire à Lissa et
d'un professeur au gymnase allemand de cette ville. Il a passé ses examens comme professeur
de gymnase et en cette qualité il est occupé depuis trois ans sans manquer le moins à ses
devoirs comme vicaire.Le vingt-neuf Septembre 1923 à 4 heures de l'après-midi on lui
annonçait son changement de place à Gnesen pour le premier Octobre. Il est persuadé que
cette manière de faire s'adresse absolument contre les catholiques allemands, car on est en
combats aussi contre les prêtres dans les hautes fonctions. L'évêque Łukomski déclarait à
Rauhut, qu'on ne lui avait fait changer sa place que par un intérêt sacerdotal quoiqu'il eût
donné il y a une année et demie aux catholiques la promesse qu'on laisserait Rauhut à Lissa.
Maintenant il paraît qu'il a changé d'idée pendant l'absence du Kardinal [sic] qui était
parti pour Rome le 20 septembre. A Gnesen il y a cinq chanoines allemands qui célèbrent
alternativement le service divin. A Lissa il est impossible de trouver un suppléant,
C'est maintenant un polonais national qui prêche à Lissa, le surintendant Jankiewicz. On avait voulu mettre Sr. Eminence le cardinal devant un fait accompli.
Online seit 18.09.2015, letzte Änderung am 10.09.2018.
Dokument-Nr. 14564
Buchner, Max
: Le vicaire et professeur de gymnase Rauhut à présent Gnesen donne le réçit
suivant, vor dem 14. März 1924
74v
il y a à peu près 8-900 Katholiques [sic], 60 étudiants et 50
communiants, à Gnesen 150 Katholiques, 12-15 étudiants et 5 communiants. Toutes les
supplications à l'adresse de l'administration écclésiastiques étaient sans succès. Les frais
de déménagement avaient coûté 15 millions de marcs, la caisse sacerdotale avait payé deux
tiers de la somme, le reste n'est pas arrangé jusqu'en ce moment. Le surintendant de Lissa
avait assuré à M. Rauhut qu'il était "l'âme du gymnase allemand".C'est maintenant un polonais national qui prêche à Lissa, le surintendant Jankiewicz. On avait voulu mettre Sr. Eminence le cardinal devant un fait accompli.