TEI-P5
La persécution de l'Église catholique en Russie est de plus en plus sensible. Le
Gouvernement des Sovjets a promulgué une loi par laquelle toutes les Eglises ainsi que les
bâtiments, qui les entourent (évêchés, curés etc.) deviennent la propriété de l'Etat. Les
fidèles donc, qui veulent profiter des bienfaits du culte, doivent se constituer en société
enregistrée et reconnue par le Gouvernement des Sovjets et conclure avec celui-ci un contrat
de fermage pour pouvoir user des bâtiments en question. Le résultat de cette mesure fut d'un
côté l'occupation par les organes du Gouvernement Soviétique de tous les bâtiments, qui
furent destinés par celui-ci a diverses usages, qui souvent ne répondent pas au respect, dû
aux bâtiments consacrés par leur destination antérieure, soit la clôture des églises dans
les paroisses, dont les fideles se refusèrent à conclure des contrats avec le Gouvernement,
conformément aux désirs et aux instructions du Saint Siège. C'est ainsi, que furent clôses
entre autres toutes les Églises catholiques de Petrograd en nombre de 10. Les fidèles
de cette ville, appartenant a diverses nationalités et a différentes classes de la société
se trouvèrent de ce fait privés de toute cérémonie du culte; cette mesure suscita un grand
mécontentement, notamment parmi la population ouvrière de religion catholique. Les efforts
et les protestations de celle-ci ne réussirent pourtant pas à changer la décision du
Gouvernement soviétique.
Les autre persécutions auxquelles sont sujets les prêtres catholiques consistent en des actes fréquents de violences évidentes de la part des autorités soviétiques. Ainsi ces autorités
Un nouveau chapitre enfin de la persécution de l'Église catholique est constitué par la confiscation des objets précieux, destinés aux cérémonies du culte. Ces confiscations, qui – comme le prouve une série de faits – étaient destinées spécialement a discréditer la religion aux yeux des fideles, eurent pour résultat l'arrestation et la traduction en justice d'un nombre considérable de prêtres catholique à commencer par l'Archevêque Cieplak dont le procès doit avoir lieux prochainement. Ce procès, dans lequel paraitra sur le banc des accusés a côté du chef de l'Église catholique en Russie un nombre considérable de prêtres catholique, donnera l'occasion au Gouvernement des Sovjets de discréditer par une campagne haineuse et tendencieuse la religion catholique et ruiner définitivement la cause de celle-ci.
Online seit 23.07.2014.
Dokument-Nr. 17001
Aide-Mémoire, vor dem 08. Februar 1923
Les autre persécutions auxquelles sont sujets les prêtres catholiques consistent en des actes fréquents de violences évidentes de la part des autorités soviétiques. Ainsi ces autorités
10r
tentent à forcer les prêtres catholiques
à donner le mariage à des personnes, qui ne peuvent être considérées comme
libres, étant donné, qu'elles n'ont que le divorce civil, déclaré par les autorités des
Sovjets. Les registres de l'État civil ont été emportés des Eglises et il est
défendu aux prêtres de procéder a des actes, tels que mariages, baptêmes, enterrements, sans
que l'acte soit enregistré antérieurement dans un bureau gouvernemental. Cette ordonnance
est la source des graves difficultés, car il va sans dire, que la manque de communications
et le fonctionnement imparfait des organes du Gouvernement souvent ne permet pas aux fideles
de régler dans une même journée les formalités nécessaires. Un nouveau chapitre enfin de la persécution de l'Église catholique est constitué par la confiscation des objets précieux, destinés aux cérémonies du culte. Ces confiscations, qui – comme le prouve une série de faits – étaient destinées spécialement a discréditer la religion aux yeux des fideles, eurent pour résultat l'arrestation et la traduction en justice d'un nombre considérable de prêtres catholique à commencer par l'Archevêque Cieplak dont le procès doit avoir lieux prochainement. Ce procès, dans lequel paraitra sur le banc des accusés a côté du chef de l'Église catholique en Russie un nombre considérable de prêtres catholique, donnera l'occasion au Gouvernement des Sovjets de discréditer par une campagne haineuse et tendencieuse la religion catholique et ruiner définitivement la cause de celle-ci.