Dokument-Nr. 2843

Jonckx, Alphonse T. M.: [Kein Betreff]. Bad Salzuflen, 24. Februar 1919

Les Flamands peuvent se féliciter d'avoir les mêmes ennemies que le Pape. La presse belgo-maç. :continue sa campagne contre l' "embochement " du Vatican. La conjure de l'Étoile belge ci jointe en est un des exemples les plus modérés.
M. Woeste a dit: "Je considère la guerre comme une parenthèse". Le ministre d'État catholique voulait dire par là que l'ancienne lutte des anciens partis belges reprenait de plus belle. Les anciens partis n'ont – eux aussi – rien appris ni rien oublié. En Belgique, le parti libéral, qui est l'extériorisation de la Maç.: pousse son vieux cri: le cléricalisme, voilà l'ennemi. Le "cléricalisme" est tout ce qui le rappelle, p. ex. le flamingantisme, voilà ce qu'il faut détruire par tous les moyens possible, sans répit, sans quartier, en mettant même la Législation au service de cet anéantissement. Dans la législation pénale de tous les pays civilisés, se trouve ce principe – qui est la raison même – de la non-rétroactivité des dispositions répressives (Code pénal belge, art. 2; C. p. allem., art. 2 etc.) "nullum crimen, nulla poena sine lege!" Pas de raisons pour les Flamands. Écoutez Chambre des représentants, séance du 13 février 1919 (matin).
M.   Lemonnier (lib.)…C'est le parquet qui est paralysé. Et si la loi est insuffisante, demandez-nous en une autre.
M. V andervelde (soc.), m inistre de la Justice. – Elle ne pourra avoir d'effet rétroactif.
3v
M. Wauwermans
(cath. gouvernemental). – On donne aujourd'hui l'effet rétroactif aux lois!
M. Vanderwelde – Pas aux lois pénales! (Colloques)
M.  Lemonnier. – Faisons une loi avec effet rétroactif…(bruit)
(XX Siècle, 14 févr. 1919)
Les Flamands séjournant en Hollande ont adressé d'Utrecht au président Wilson, le 11 févr., le télégramme suivant:
« Dr. Aug. Borms, le leader catholique du mouvement flamand démocratique, champion de l'application honnête des XIV articles, arrêté. Flamands demandent de veiller qu'il ne soit pas assassiné comme sir Roger Casement, martyr du mouvement irlandais.
L'instruction à charge de Borms ne découvre aucun fait de réelle trahison. La presse belgo –maç: essaie maintenant de faire passer cette noble âme de Borms pour agent du…bolchevisme ! La terre ne prend pas. Le peuple terrorisé est sympathique. On craints des actes, de vengeance de la part de la Frontpartij. Deux bombes éclatèrent devant les bureaux du maç.: Journal de Gand et la demeure du sieur Jean Beyls, fabricant de cigares à Gand, qui était à la tête les incendiaires fransquillons, le 12 novembre. Ces incendiaires quoique commis – ils perpétuèrent leur crime (Code pen. Belge, art. 510, travaux forcés) sous l'œil de la police – restent nos poursuivis!
Domine, salvum fac populum flanderensen!
Avec profond respect
Jonckx
Empfohlene Zitierweise
Jonckx, Alphonse T.M., [Kein Betreff], Bad Salzuflen vom 24. Februar 1919, Anlage, in: 'Kritische Online-Edition der Nuntiaturberichte Eugenio Pacellis (1917-1929)', Dokument Nr. 2843, URL: www.pacelli-edition.de/Dokument/2843. Letzter Zugriff am: 13.05.2024.
Online seit 04.06.2012.